Les communautés, lesbienne, gaie, de bisexuelle et transidentitaires (LGBT) sont en évolution accélérée tant au niveau juridique que social. À l’Instar des autres communautés, elles doivent compter sur le soutien des leurs, de leurs proches et des institutions.
Le filet social
Le filet social mis en place par les gouvernements date des années soixante et soixante-dix. Le partage des ressources a été effectué en fonction des problématiques, des besoins et des revendications. À ce moment, les communautés LGBT n’étaient pas autour de la table pour obtenir leur juste part ; elles étaient tout simplement invisibles et n’avaient pas de pouvoir de revendication, elles ont tout simplement été ignoré. D’ailleurs, les avancées juridiques, voire la recherche de l’égalité laissent l’impression que les besoins de communautés LGBT sont en diminution alors qu’Ils ont tout simplement évolués.
Le désengagement de l’État
En l’absence du soutien de l’État, sous l’impulsion du militantisme et de bénévolat, les communautés se sont organisées et ont donné naissance à des organismes communautaires pour répondre aux besoins les plus criants.
Or, au moment où les communautés LGBT émergent, elles sont confrontées au désengagement de l’État et n’arrivent pas, à obtenir le soutien nécessaire même si la diversité sexuelle n’est plus questionnée. L’État se désengage et le filet social se rapetisse.
La prise en charge par le milieu
Complémentaire au soutien de l’État, la prise en charge par le milieu est essentielle. Le militantisme et le bénévolat ont leurs limites et doivent être soutenus et encouragés par la population.
Nombre d’organismes communautaires ont été mis sur pied au cours de dernières années. Malgré un début de soutien de l’État, celui-ci est minime face aux besoins et les organismes ont besoin de soutien financier pour poursuivre leur mission.
Il est permis de croire que l’émancipation du milieu LGBT suscitera l’engagement dans une plus importante de sa prise en charge. Par ailleurs, l’État ne doit pas de ce fait, se soustraire à ses obligations de soutenir les communautés LGBT.