La ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, a annoncé lundi l’octroi de 4 millions à Montréal international pour la mise sur pied d’un réseau international francophone consacré à la protection et l’avancement des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer à travers le monde.
L’homosexualité demeure criminalisée dans quelque 72 pays à travers le monde, dont une quinzaine sont membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Elle fait également l’objet d’une forte discrimination dans plusieurs autres pays où elle n’est pas criminalisée.
Cependant, la mouvance internationale pour la défense des droits de la communauté LGBTQ est majoritairement dominée par les milieux anglophones.
L’objectif de cet effort est de tisser des liens et offrir des outils de soutien aux militants francophones qui défendent ces droits, ainsi qu’aux personnes qui sont victimes de discrimination, pour qui la langue demeure une barrière parfois importante à l’action.
Les actions du futur réseau ne viseront pas à imposer les valeurs occidentales dans des pays où l’homosexualité n’est pas acceptée, mais bien à protéger les droits de ces personnes.